Lutte contre les chenilles processionnaires

Mis à jour le 21/02/2013

La chenille de ce papillon est un parasite hivernal commun dans les pineraies d'Europe du Sud. Ce défoliateur atteint en France la limite nord de son aire d'extension ; sa présence et l'intensité de ses dégâts, étroitement dépendants des conditions climatiques locales (température et ensoleillement), sont très variables.

Ces chenilles n’entraînent pas problèmes sylvicoles.

Elles ont des poils urticants qui provoque des effets sanitaires, il y a quatre types d’atteinte qui sont : cutanée (irritation, prurit), démangeaisons (apparition d’une éruption douloureuse avec de sévères démangeaisons), oculaire (pouvant provoquer une conjonctivite de 1 à 4 heures après l'exposition), respiratoire, maux de gorge, difficultés à déglutir (les poils urticants irritent les voies respiratoires) et allergique (rare mais grave, est susceptible de se produire notamment en cas de manipulation des nids)

La principale mesure de prévention :

Elle consiste à limiter l’exposition aux poils de chenilles processionnaires :

  • éviter les zones infestées et ne pas toucher les chenilles ou leurs nids,
  • porter des vêtements couvrants si l’on se rend malgré tout dans ces zones,
  • éviter de se frotter les yeux en cas de contact,
  • éviter de faire sécher son linge à l’extérieur près des arbres par grand vent (les poils pouvant être transportés et se ficher dans le linge et conduire à une irritation de la peau et des muqueuses).

Une attention particulière doit être apportée aux lieux sensibles : cours d’école, environnement des centres de loisirs, parcs publics, parc des établissement sociaux et des établissements de santé, zones de promenade largement fréquentées. Une attention particulière doit être également portée à la situation des campings en raison des risques d’exposition des usagers et des difficultés parfois rencontrées pour se soustraire aux soies de chenilles.

Les traitements :

Pour garantir leur efficacité, doivent être effectués de façon suffisamment précoce, à certains stades larvaires, en tout état de cause avant que les soies de chenilles ne deviennent urticantes, c’est-à-dire à la fin de l’été pour la chenille processionnaire du pin, et en début de printemps pour la chenille processionnaire du chêne. Ils doivent faire appel à des produits homologués. Passé le stade larvaire, le traitement se fait par enlèvement des nids, principalement en hiver pour la chenille processionnaire du pin, et l’été, quand le nid n’est pas trop diffus, pour la chenille processionnaire du chêne.