ARRÊTÉ fixant la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces classées susceptibles d’occasionner des dommages (3ème groupe) dans le département de l’Yonne pour la période allant du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021

Mis à jour le 11/06/2020
SYNTHESE DE LA CONSULTATION DU PUBLIC SUR LE PROJET D’ARRÊTÉ fixant la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces classées susceptibles d’occasionner des dommages (3ème groupe) dans le département de l’Yonne pour la période allant du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021

I - LES MODALITÉS DE LA CONSULTATION :

Conformément à la loi n° 2012-1460 du 27 décembre 2012 relative à la mise en œuvre du principe de participation du public défini à l’article 7 de la charte de l’environnement, la consultation relative au projet d’arrêté préfectoral fixant la liste, les périodes et les modalités de destruction des animaux susceptibles d’occasionner des dommages (3ème groupe) pour la période allant du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021 dans le département de l’Yonne s’est déroulée comme suit :

  • par voie électronique sur le site internet des services de l’État dans l’Yonne pendant 21 jours, soit du 12 mai au 1er juin 2020 inclus.

II - LES OBSERVATIONS FORMULÉES :

A l’issue de la phase de consultation, trois observations du public ont été formulées par mail à l’encontre de ce projet d’arrêté.

Les différentes observations formulées sur ce point ont été les suivantes :

- le classement d’une espèce comme le sanglier en tant qu’animal susceptible d’occasionner des dommages ne devrait pas être retenu, dès lors qu’il en est fait un élevage quasi industriel d’animaux devenus dangereux, en recherchant la proximité de l’homme qui les nourrissent en abondance. Il est aberrant de vouloir nourrir les sangliers au fond des bois pour éviter les dégâts aux cultures. Il en advient un métissage d’animaux qui auraient dû rester sauvages. Le bilan des responsables de la gestion de ces animaux démontre assez explicitement l’échec. Il est donc indispensable de ne pas proroger la destruction de ces espèces qui ont ou devraient avoir leurs prédateurs naturels.

- une année de chasse constitue une période trop longue. Il ne devrait pas y avoir d’ouverture anticipée. Les non chasseurs aimeraient pouvoir se balader sans risque dans la nature.

- la destruction des espèces est cruelle, notamment le piégeage du lapin, de même que le tir des oiseaux ou des jeunes mammifères. Bien que le tir dans les nids soit interdit, la destruction des parents va entraîner la mort des petits, qui ne pourront plus se nourrir.