FCO : point de situation au 15/10/2015

Mis à jour le 18/12/2015

Des mesures de lutte ont été prises par le ministre de l’agriculture afin d’éradiquer les foyers de fièvre catarrhale ovine, de surveiller les zones périphériques autour de celui-ci et de limiter la diffusion de la maladie dans les espèces sensibles.

Le Ministre de l’Agriculture a validé la suppression des périmètres interdits et l’allègement des conditions de levées des arrêtés portant déclaration d’infection (APDI) : l 'arrêté ministériel et  le communiqué de presse du Ministre de l’Agriculture, indiquant sa décision de fusionner les zones de protection et celles de surveillance, et la poursuite de la stratégie vaccinale

L’arrêté préfectoral du 16/10/2015 plaçant l'ensemble des communes de l'Yonne en zone réglementée :

Télécharger AP zonage yonne 161015 PDF - 0,80 Mb - 29/10/2015

Un accord a été conclu avec l’Espagne, le 2 octobre 2015, pour reprendre les flux d’échanges de bovins à partir des zones réglementées, et un protocole a été conclu avec l’Italie, le 16 octobre 2015, afin de faciliter les échanges économiques avec ces pays.

A retenir, 2 options :

  •  soit vaccination (pour les bovins, 2 injections à 3 semaines minimum d’intervalle) avec délai d’attente de 10 jours, donc expédition animaux à partir du 11ème jour après la 2nde injection ;
  • soit isolement et désinsectisation des animaux et des bâtiments pendant 14 jours et résultat négatif de laboratoire par PCR au moins 14 jours après l’isolement.

La connaissance actuelle de la répartition de la maladie provient des résultats de la "surveillance événementielle", c’est à dire des suspicions cliniques, et de la "surveillance programmée", c’est à dire de recherches sur les bovins d’exploitations tirées au sort, à raison de 30 prélèvements par exploitation sentinelle. L’ensemble des résultats des cheptels sentinelles choisis dans l'Yonne est négatif.

Nous vous rappelons que cette maladie strictement animale n’est pas transmissible à l’homme et n’affecte pas la qualité des denrées alimentaires. Elle ne présente donc aucun risque pour l’homme.

Liens utiles :